Visions poétiques du monde
Ma plume dans l’asphalte
« Je trempe ma plume dans l’asphalte, il est peut-être
pas trop tard
Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de
trottoirs
Le bitume est un shaker où tous les passants se
mélangent
Je ressens ça à chaque heure et jusqu’au bout de mes
phalanges
Je dis pas que le béton c’est beau, je dis que le béton
c’est brut
Ça
peut-être
sent
que
le
vrai,
c’est
ça
l’authentique,
le
truc.
»
Grand Corps Malade, « Enfant de la ville », album Enfant
de la ville, 2008.